Le cimetière a été créé en 1800 au lieu-dit Kritt et s'étend sur 11 hectares. Il a été agrandi en 1912 puis en 1962. Jusqu'en 1980 environ la seule entrée se trouvait rue du Rhin Tortu et, depuis son agrandissement l'entrée principale se trouve rue du Baggersee.
Des personnages qui ont fait l’histoire du Neuhof y reposent comme Édouard Reuss (père de l'historien Rodolphe Reuss), théologien et membre du Conseil d’État d'Alsace-Lorraine ; Stéphanie von Wedel, fondatrice de l’hospice Stephanie ; Léon Honecker, peintre du groupe Saint Léonard.
Le monument aux morts de Strasbourg-Neuhof et de la Hohwarth, en grès bigarré, est l'œuvre des sculpteurs Maechling et Weber. Il a été inauguré il y a un siècle, en décembre 1921. La grande statue en grès rose montrant un Christ accueillant avec bienveillance une femme suppliante agenouillée devant lui, n'est signé que par le seul Ernest Weber, qui habitait et avait son atelier au n° 15, rue Riehl, au Neuhof.
De part et d'autre, 4 hautes stèles portent les noms des victimes des deux guerres mondiales. La plus récente est l'œuvre du sculpteur Edouard Stentzel qui habitait également au Neuhof.
Il abrite aussi des carrés militaires comprenant les stèles de 135 français et d'environ 800 soldats soviétiques morts pendant la deuxième guerre mondiale ainsi que celle d'une soixantaine de militaires de diverses nationalités.
A noter qu'il existe un autre cimetière au Neuhof, celui du Polygone, construit un siècle plus tard en 1899.
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